© manuel m. v.
Plantes
Nom latin : Celtis australis
Famille : Ulmacées
Nom(s)Micocoulier
Falabreguier, Micocoulier de Provence, Micocoulier du midi
A propos du nom
  • Le nom micocoulier provient du grec 'mikrokouli' (celui qui produit des baies minuscules)
Autres langues : European hackberry (anglais)
Anglais Nettle Tree, Southern Nettle-tree
Italien Albero del rosario, Bagolaro comune, Celtide, Spaccasassi
Castillan Almez, Latonero, Lidón
Catalan Lladroner, Lledoner
Hollandais Netelboom
Allemand Europäischer Zürgelbaum, Südlicher Zürgelbaum
Grec Μικροκουκκιά

et aussi en...
  • Albanien (Albanie) Caraci
  • Arabe ميس جنوبي
  • Azerbaïdjanais (Azerbaïdjan) Cənub dağdağanı
  • Basque (Pays Basque) Almeza
  • Bulgare (Bulgarie) Копривка
  • Espéranto Aŭstrala celtido
  • Finlandais (Finlande) Euroopankeltis
  • Groenlandais (Groenland) Lodeiro
  • Hongrois (Hongrie) Déli ostorfa
  • Iranien (Iran) داغداغان
  • Israëlien (Israël) מיש דרומי
  • Polonais (Pologne) Wiązowiec południowy
  • Russe (Russie) Каркас южный
  • Salvadorien (Salvador) Europeisk bäralm
  • Serbie (Serbe) Кошћела
  • Slovaque (Slovaquie) Brestovec
  • Suèdois (Suède) europeisk bäralm
  • Tchèque (Tchéquie) Břestovec jižní
  • Turc (Turquie) Adi çitlembik
Nom occitan : Falabreguièr
Habitats
Haies et côteaux, dans le Midi et le Sud-Ouest ; Corse
Acidité du sol (pH)
Sols un peu basiques (pH 7,0 à 7,5)

A savoir

Le micocoulier, un arbre sacré pour les Celtes, continue d’orner les paysages français en particulier autour des églises et chapelles, un héritage de la tradition chrétienne. Avec son surnom « caccia davolo », qui signifie « chasse diable », cet arbre est réputé pour éloigner les esprits malins. Bien qu’il ait été supplanté par le platane au XIXe siècle, on trouve encore près de 4000 micocouliers à Paris et le plus vieil exemplaire en France, planté en 1550, se dresse à Fox-Amphoux.

Appartenant à la famille des Cannabaceae, le micocoulier se distingue par sa robustesse et sa flexibilité, ce qui permet d'en tirer du bois pour de nombreux usages, comme des manches de fouets ou des avirons. Ses feuilles servaient autrefois de fourrage, tandis que sa racine et son écorce fournissaient une teinture jaune. En plus de ses propriétés ornementales, ses fruits, les micocoules, sont encore utilisés pour aromatiser des alcool.

Avec son huile riche en acides gras essentiels, extraite de ses noyaux, le micocoulier est apprécié pour ses bienfaits en cosmétique, notamment dans les crèmes hydratantes. Alors que certaines traditions de travail du bois demeurent, comme la fabrication de fourches à Sauve dans le Gard, cet arbre demeure une précieuse ressource tant pour son esthétique que ses multiples fonctionnalités.

Photos

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Recettes

La recette de la liqueur des fenêtres (ou fiole de sauve-chrétien)

Vieille recette provençale oubliée ; la « liqueur des fenêtres » ou « fiole de sauve-chrétien » était une liqueur fabriquée à partir de micocoules mises à macérer dans de l’eau-de-vie, le tout dans une fiole accrochée à une fenêtre bien ensoleillée. Il était coutume d’en boire un verre avant de se rendre à la messe de Noël. (source : garrigue-gourmande.fr).

  • Récolter les fruits du Micocoulier de Provence à partir de septembre quand ils sont mûrs, ils sont alors entièrement noirs.
  • Les mixer au batteur électrique pour casser la peau.
  • Les mélanger avec les autres ingrédients et laisser macérer dans un récipient en verre au soleil un mois en remuant de temps à autre.
  • Filtrer ou presser à travers un torchon propre. Éventuellement, laisser reposer le liquide afin de permettre au résidu de se déposer dans le fond et pour en extraire que le liquide limpide.
  • Mettre en bouteille et consommer avec modération :)

En cuisine...

  • Son fruit est appelé la micocoule (c'est un fruit charnu ou "drupe" à un noyau).Les bourgeons floraux, les jeunes feuilles et les jeunes micocoules (dont le noyau n'est pas encore lignifié) ont un goût très agréable rappelant la noisette et peuvent s'ajouter aux salades.
  • Mûrs, les fruits acquièrent un goût de pomme caramélisée.
  • Les bourgeons floraux, les jeunes feuilles et les jeunes micocoules (dont le noyau n'est pas encore lignifié) ont un goût très agréable rappelant la noisette et peuvent s'ajouter aux salades.
  • Mûrs, les fruits acquièrent un goût qui ressemble pour certain(e)s à des pommes caramélisées.

Liens Ressources

Vidéos

Préférences écologiques

Le micocoulier de Provence préfère les environnements lumineux, supportant bien des conditions de forte exposition au soleil. Il se développe généralement dans des zones aux températures modérées, typiques du climat méditerranéen, où il ne craint pas des étés chauds. Ce type d’arbre apprécie particulièrement les sols riches, bien drainés et calcaires, tout en évitant les terrains trop argileux ou marécageux. Il se satisfait d'un taux d'humidité modéré et montre une certaine tolérance à la sécheresse. La présence de matière organique, bien que faible, est bénéfique pour sa croissance, et il est capable de s'accrocher solidement grâce à sa racine pivot.

Facteurs climatiques
Luminosité
Température
Humidité
Continentalité
Propriétés du sol
pH
Humidité
Texture
Nutriments
Matière organique
Source : Julve, Ph., 2021 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 27 avril 2021

Illustrations

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Description scientifique

3260 Celtis australis L. - Arbre de 5-25 mètres ou arbrisseau à écorce lisse, à jeunes rameaux grêles et flexibles 
- feuilles alternes, pétiolées, ovales-lancéolées, acuminées, simplement dentées, nervées, à base inégale, rudes, pubescentes, à stipules caduques 
- fleurs verdâtres, hermaphrodites, axillaires, solitaires, pédonculées, naissant avec les feuilles 
- périanthe caduc, à 5 lobes profonds et égaux 
- 5 étamines opposées aux lobes du périanthe et insérées à leur base, à filets recourbés, élastiques 
- 2 stigmates sessiles divariqués 
- ovaire libre 
- fruit drupacé, globuleux comme un gros pois, longuement pédoncule, à la fin noir, à noyau monosperme.
Source : Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse, et des contrées limitrophes par Hippolyte Coste (1858-1924) ; Projet de numérisation de la flore de L'Abbé Coste par le réseau Tela botanica - 2011

Reproduction

Période de floraison
Avril
Inflorescence
Glomérules
Type de fruit
Drupe
Couleur de la fleur
Vert
Type de sexualité
Polygame
Pollinisation
Anémogame
Dissémination
Endozoochore
Source : Julve, Ph., 2021 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 27 avril 2021
Arbuste ou arbre atteignant 20 m de haut à écorce grise, d'abord lisse, puis verruqueuse. Feuilles pubescentes, lancéolées-elliptiques, à longue pointe tordue, munies de chaque côté de 20-30 denticules, asymétriques à la base, pétiole atteignant 2 cm de long. Fleurs gén. réunies en faisceaux, contemporaines des feuilles, à long pédoncule ; divisions du périgone longues d'env. 2,5 mm, membraneuses, ciliées. Stigmates 2, longs, velus, divariqués-courbés. Drupe subsphérique, +/- douce, 9-12 mm de long, brun rougeâtre à noire.
Source : Flora Helvetica 2018

Répartition

Carte en cours d'élaboration pour Celtis australis L., Celtis australis L. image/svg+xml image/svg+xml Corse-du-Sud (2A) Haute-Corse (2B) Corse (20 [2A+2B]) Tarn-et-Garonne (82) Vendee (85) Morbihan (56) Mayenne (53) Loir-et-Cher (41) Cote-d'Or (21) Haute-Loire (43) Rhone (69) Calvados (14) Jura (39) Aube (10) Meuse (55) Allier (03) Val-de-Marne (94) Var (83) Alpes-Maritimes (06) Hautes-Alpes (05) Lozere (48) Cantal (15) Pyrenees-Atlantiques (64) Aveyron (12) Bouches-du-Rhone (13) Vaucluse (84) Alpes-de-Haute-Provence (04) Gard (30) Aude (11) Herault (34) Pyrenees-Orientales (66) Puy-de-Dome (63) Hautes-Pyrenees (65) Landes (40) Gironde (33) Dordogne (24) Lot-et-Garonne (47) Lot (46) Ariege (09) Gers (32) Haute-Garonne (31) Tarn (81) Isere (38) Ardeche (07) Drome (26) Correze (19) Creuse (23) Haute-Vienne (87) Charente (16) Deux-Sevres (79) Cotes-d'Armor (22) Finistere (29) Ille-et-Villaine (35) Loire-Atlantique (44) Haute-Saone (70) Seine-Maritime (76) Eure (27) Indre-et-Loire (37) Cher (18) Nievre (58) Saone-et-Loire (71) Oise (60) Pas-de-Calais (62) Nord (59) Aisne (02) Somme (80) Meurthe-et-Moselle (54) Seine-et-Marne (77) Essonne (91) Val-d'Oise (95) Seine-Saint-Denis (93) Paris (75) Doubs (25) Territoire de Belfort (90) Ain (01) Haute-Savoie (74) Loire (42) Savoie (73) Charente-Maritime (17) Vienne (86) Manche (50) Maine-et-Loire (49) Sarthe (72) Orne (61) Eure-et-Loir (28) Yonne (89) Loiret (45) Indre (36) Marne (51) Ardennes (08) Haute-Marne (52) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Moselle (57) Vosges (88) Yvelines (78) Hauts-de-Seine (92) Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte La Reunion (974) Guadeloupe (971) Martinique (972) Guyane (973) Île-de-France Val-de-Marne (94) Seine-Saint-Denis Paris (75) Hauts-de-Seine (92) Celtis australis L., Celtis australis L. Carte en cours d'élaboration.
Légende
non renseignée
présence
présence à confimer
douteux
disparu
erreur
erreur à confirmer
Source :
Julve, Ph. (coordonnateur) & contributeurs, 2018 ff. chorodep. Listes départementales des plantes de France. Version 2018.04 du 24 avril 2018. Programme chorologie départementale de Tela Botanica

D'autres cartes de répartition géographiques...

Classification

Taxonomie

Embranchement : Tracheophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Rosales
Famille : Cannabaceae
Genre : Celtis
Nom scientifique : Celtis australis L.
Statut du nom : Accepted
Publication : Sp. Pl.: 1043 (1753)
Source : GBIF: The Global Biodiversity Information Facility (2024) - https://www.gbif.org/ [28 mai 2024].

Nom valide

Celtis australis L.

Synonymes

  • Celtis alpina Royle
  • Celtis australis var. eriocarpa (Decne.) Hook.f.
  • Celtis australis f. variegata Schelle ex Geerinck
  • Celtis eriocarpa Decne.
  • Celtis excelsa Salisb.
  • Celtis kotschyana Steven
  • Celtis lutea Pers.
  • Celtis serrata Dippel

Sous-espèces, variétés...

  • Celtis australis subsp. caucasica (Willd.) C.C.Towns.
Légende
  • Rouge : Genre
  • Jaune : Espèce
  • Orange : Auteur
  • Bleu : Type de subdivision
  • Vert : Nom de la subdivision (sous espèce, variété, hybride)
Source : The Plant List (2013). Version 1.1. Publié sur Internet; http://www.theplantlist.org/

Bibliographie

  • Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse, et des contrées limitrophes par Hippolyte Coste (1858-1924) ; Projet de numérisation de la flore de L'Abbé Coste par le réseau Tela botanica - 2011
  • Lauber K., Wagner G., Gygax A. - Flora Helvetica. Version 2018 (5ème édition) - infoflora.ch
  • Julve, Ph., 2021 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 27 avril 2021
  • Julve, Ph. (coordonnateur) & contributeurs, 2018 ff. chorodep. Listes départementales des plantes de France. Version 2018.04 du 24 avril 2018. Programme chorologie départementale de Tela Botanica
  • Api Trefle.io
  • The Plant List (2013). Version 1.1. Publié sur Internet; http://www.theplantlist.org/
  • GBIF.org (2024) accessible à l'URL : https://www.gbif.org [05 mai 2024].
  • Fiche Wikipedia de l'espèce : https://fr.wikipedia.org/wiki/Celtis_australis
  • Fiche WikiSpecies : https://species.wikimedia.org/wiki/Celtis_australis
  • Photos et illustration : Toutes les photos sont sous license Créative Commons. Les crédits (auteur / type de license / année / url source) sont indiqués sur chaque image dans cette page.
    Les photos sont issues des plateformes : Wikimedia.org / Flickr.com / inaturalist.org / gbif.org / bioportal.naturalis.nl
  • Les Vidéos présentées sur cette page sont hébergées sur youtube
  • Les données taxonomiques relatives à l'espèce ainsi que les données scientifiques associées sont issues de la compilation de différentes sources : Tela-Botanica / Inpn / Gbif / PlanteNet / Trefle.io / ThePlantList.org
  • Référentiel des trachéophytes de France métropolitaine et régions avoisinantes, Benoît Bock & al., version 8.00 du « 26 octobre 2021 ».
  • Données personnelles - B. Oddos Giamarchi (BOG), 2000- 2024, Parlons Plantes : Sorties Botaniques en Ardèche