

- Le nom micocoulier provient du grec 'mikrokouli' (celui qui produit des baies minuscules)

et aussi en...
- Albanien (Albanie) Caraci
- Arabe ميس جنوبي
- Azerbaïdjanais (Azerbaïdjan) Cənub dağdağanı
- Basque (Pays Basque) Almeza
- Bulgare (Bulgarie) Копривка
- Espéranto Aŭstrala celtido
- Finlandais (Finlande) Euroopankeltis
- Groenlandais (Groenland) Lodeiro
- Hongrois (Hongrie) Déli ostorfa
- Iranien (Iran) داغداغان
- Israëlien (Israël) מיש דרומי
- Polonais (Pologne) Wiązowiec południowy
- Russe (Russie) Каркас южный
- Salvadorien (Salvador) Europeisk bäralm
- Serbie (Serbe) Кошћела
- Slovaque (Slovaquie) Brestovec
- Suèdois (Suède) europeisk bäralm
- Tchèque (Tchéquie) Břestovec jižní
- Turc (Turquie) Adi çitlembik
A savoir
Le micocoulier, un arbre sacré pour les Celtes, continue d’orner les paysages français en particulier autour des églises et chapelles, un héritage de la tradition chrétienne. Avec son surnom « caccia davolo », qui signifie « chasse diable », cet arbre est réputé pour éloigner les esprits malins. Bien qu’il ait été supplanté par le platane au XIXe siècle, on trouve encore près de 4000 micocouliers à Paris et le plus vieil exemplaire en France, planté en 1550, se dresse à Fox-Amphoux.
Appartenant à la famille des Cannabaceae, le micocoulier se distingue par sa robustesse et sa flexibilité, ce qui permet d'en tirer du bois pour de nombreux usages, comme des manches de fouets ou des avirons. Ses feuilles servaient autrefois de fourrage, tandis que sa racine et son écorce fournissaient une teinture jaune. En plus de ses propriétés ornementales, ses fruits, les micocoules, sont encore utilisés pour aromatiser des alcool.
Avec son huile riche en acides gras essentiels, extraite de ses noyaux, le micocoulier est apprécié pour ses bienfaits en cosmétique, notamment dans les crèmes hydratantes. Alors que certaines traditions de travail du bois demeurent, comme la fabrication de fourches à Sauve dans le Gard, cet arbre demeure une précieuse ressource tant pour son esthétique que ses multiples fonctionnalités.
Photos

Recettes

La recette de la liqueur des fenêtres (ou fiole de sauve-chrétien)
Vieille recette provençale oubliée ; la « liqueur des fenêtres » ou « fiole de sauve-chrétien » était une liqueur fabriquée à partir de micocoules mises à macérer dans de l’eau-de-vie, le tout dans une fiole accrochée à une fenêtre bien ensoleillée. Il était coutume d’en boire un verre avant de se rendre à la messe de Noël. (source : garrigue-gourmande.fr).
- Récolter les fruits du Micocoulier de Provence à partir de septembre quand ils sont mûrs, ils sont alors entièrement noirs.
- Les mixer au batteur électrique pour casser la peau.
- Les mélanger avec les autres ingrédients et laisser macérer dans un récipient en verre au soleil un mois en remuant de temps à autre.
- Filtrer ou presser à travers un torchon propre. Éventuellement, laisser reposer le liquide afin de permettre au résidu de se déposer dans le fond et pour en extraire que le liquide limpide.
- Mettre en bouteille et consommer avec modération :)
En cuisine...

- Son fruit est appelé la micocoule (c'est un fruit charnu ou "drupe" à un noyau).Les bourgeons floraux, les jeunes feuilles et les jeunes micocoules (dont le noyau n'est pas encore lignifié) ont un goût très agréable rappelant la noisette et peuvent s'ajouter aux salades.
- Mûrs, les fruits acquièrent un goût de pomme caramélisée.
- Les bourgeons floraux, les jeunes feuilles et les jeunes micocoules (dont le noyau n'est pas encore lignifié) ont un goût très agréable rappelant la noisette et peuvent s'ajouter aux salades.
- Mûrs, les fruits acquièrent un goût qui ressemble pour certain(e)s à des pommes caramélisées.